Lauriane Kalombo Mwewa au cœur d’une bataille à plusieurs versants.


Gislain Lubaba Buluma, après avoir été suspendu de ses fonctions de Maire de la ville de Lubumbashi par le Vice Premier Ministre et Ministre de l’intérieur, Daniel ASELO pour avoir « entretenu un flou » lors de la marche d’une partie des Hauts-Katangais alliés du Front Commun pour le Congo, (FCC), marche initiée pour exiger la libération d’un des leurs en l’occurrence le Pasteur Daniel Ngoie Mulunda condamnés à trois ans de prisions pour incitation à la haine tribale, Lauriane Kalombo Mwewa, Maire adjoint prend de facto les rênes de la ville cuprifère, elle en assume l’intérim et s’assume.

Vite elle prend les commandes elle veut redorer à la ville ses couleurs d’avant, elle veut la rendre belle, vivable et viable. Elle commence donc par la sécurité de sa population en interdisant la circulation dans le centre-ville de Lubumbashi des taxi-moto.

Cette décision interdisant aux transporteurs motocyclistes d’œuvrer au centre-ville de la capitale de la province du Haut-Katanga divise la population car taxée de décision politicienne par certains comme les membres du parti au pouvoir, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) du fait de l’appartenance majoritaire des transporteurs à ce parti politique. D’autre par contre la taxe de tribale par le fait que transporteurs sont dans la majorité des ressortissants de l’espace Grand-Kasaï.
C’est une guerre qui est née et vite récupérée par les politiques en quette de positionnement, une guerre politique et aussi ethnique s’alimente du jour au lendemain avec des statistiques qui montrent que la majorité des transporteurs de taxi-moto sont issus de l’exode que subit plusieurs grandes villes de la RDC dont celles du Grand-Kasaï.

Certains se sentent directement visés et vont jusqu’à dire être bien accueillis contrairement aux prescrits de la constitution qui donne le droit à tout citoyen de vivre et d’exercer où bon lui semble.

Sereine et droite dans ses bottes, Lauriane Kalombo Mwewa insiste et persiste, pas question de voir les motocyclistes dans le périmètre tracé pour des raisons qui sont simple, La sécurité des piétons, celle des véhicules et aussi le désengorgement du centre de la ville qui est victime d’une saturation des engins roulants et cette situation crée un désordre qui laisse à désirer.
A cela il faut ajouter le fait que la majorité des motards ne maitrisent pas le code de la route, ils ne sont pas équipés d’outils de protections recommandés et stationnent comme ils veulent.

Encore plus convaincante, Lauriane Kalombo Mwewa face au nom respect des consignes et directives données, face aux désordre que les transporteurs ont occasionnés manifestant publiques ou ils ont saccagés plusieurs bien, la dame de fer a durcis encore le ton en élargissant une fois de plus le périmètre ceinturant le centre-ville de Lubumbashi non seulement pour montrer que tout citoyen a le droit de respecter les lois du pays mais qu’elle tient à toux prix à la sécurité de la population qu’elle administre. Il fallait donc agir pour remettre de l’ordre.

Insistant sur l’appui du conseil provincial de sécurité ainsi que sur celui du gouvernement provincial qu’elle a obtenu, Lubumbashi s’est vu quelques temps après désengorgée, Lubumbashi s’est vue extirpée de ces bandits organisais dans un réseau de motards qui prenaient plaisir à faire souffrir la pauvre population en arrachant sac et téléphones. Lubumbashi a dit merci aux autorités urbaines tout en leur implorant de poursuivre avec cette lute qui est la plus louable depuis des lustres.
Petit à petit les résultats ont commencé à se faire voir et comme on ne pouvait que s’y attendre, les détracteurs ont fait ce qu’ils savent faire de bon, décourager, stopper, bloquer les actions qui visaient à doter à la capitale cuprifère un air paisible. Vite les soutiens sont venus de partout, politiciens, députés, chefs d’entreprises jusqu’à lui donner le surnom de « Mama Poutine » qu’elle a accueillie avec immense joie d’ailleurs.
Ce surnom a même état prononcé lors des remerciements par Monseigneur Fulgence Muteba lors de la clôture des assises du forum sur la réconciliation Katangaise devant plusieurs autorités dont le Président Honoraire Joseph Kabila Kabange et l’ex Gouverneur de la Province du Grand Katanga Moïse Katumbi Chapwe. A tout seigneur, tout honneur dit-on.

Lauriane Kalombo Mwewa n’est pas là que pour les transporteurs.
Très vite, il fallait se pencher sur les secteurs générateurs des recettes pour lui donner les moyens de sa politique. Madame le Maire ad-intérim multiplie réunion et stratégies qui vont aboutir à l’identification de tous les petits commerces et à numériser le paiement des taxes dans les marchés comme les différents arrêts des transporteurs en commun.
La mairie de voie accroître son revenu quotidien qui lui donne force et réaffirme sa détermination à faire changer les choses, l’on assiste à la réfection du charroi automobile de la ville (camion poubelles, camions anti incendies), on voit le protocole de la ville se vêtir de sa plus belle robe, le bâtiment abritant les bureaux de la mairie est rafraichi de l’extérieur comme à l’intérieur.
Le mobilier est remplacé au même moment que l’infrastructure numérique pour permettre le traitement facile et rapide de toutes les informations y relatives. C’est la mairie de Lubumbashi Newlook que l’on et dont on devient de plus en plus fière car la ville connait ses jours glorieux.

Un esprit saint dans un corp saint.
Lauriane Kalombo Mwewa s’est aussi lancée dans la lutte contre tout ce qui est insalubrité dont les marchants pirates qu’elle a invité à regagner les marchés afin de laisser les artères de la ville libres de toutes circulation pour piétons et véhicules.
Animée du souci de voir la ville propre, celle que l’on a surnommé Madame Poutine veut aussi une ville saine avec une population en bonne santé. Ces marchants à la sauvette ne se soucient aucunement de la propreté de ce qu’ils exposent comme produits. Cela se fait à même le sol, sous le soleil et subissant toutes les intempéries et c’est une source de plusieurs maladies qui est à la merci de la population.
La situation économique du pays en générale n’est pas satisfaisante elle a comme conséquence un exode des populations de l’intérieur vers les grandes agglomérations dans l’espoir de trouver mieux. Cette situation créer une surpopulation des lieux de négoce frustrant certains et poussant d’autres à en sortir et à occuper les artères publiques.

Cependant, bien que les marchés soient surpeuplés, certains marchants sont malheureusement dans le but de faire plus de profits tentés d’aller vers les potentiels acheteurs, d’où leurs installations le long des artères et à même le sol pour espérer vite vendre et faire plus de profits aux détriments de ceux qui restent dans les marchés attendant les clients.

Quand le politique se mêle de tout pour ses intérêts égoïstes.
La décision du Maire Adjoint pourtant salutaire est malheureusement instrumentalisée par les politiques jusqu’à avoir des connotations tribales, on veut faire porter à Lauriane Kalombo Mwewa le chapeau de celle qui veut diviser les peuples alors que toutes ces décisions pourtant salutaires et loin de prêter confusion sont sujettes à une résistance non fondée de la part de certains citoyens.

Voyant les différents secteurs où elle a sévi, on comprend que les décisions prise par Madame le Maire Adjoint de la ville de Lubumbashi n’ont rien d’être politiques, ni tribale, en bon responsable, elle s’assume et fait le travail pour lequel elle bénéficie de la confiance de ses supérieurs tant sur le plan provincial que national.

Sur les traces de Froribert kaseba Makunko.
Lauriane Kalombo Mwewa aujourd’hui devenu un modèle de référence trouve ses inspirations lointaines dans l’ancien maire de la ville de Lubumbashi, le regretté Bulaya 2022, Mr Butshafu ni Buloji (La saleté c’est la sorcellerie) Floribert Kaseba Makunko d’heureuse mémoire. Pour Mme le Maire Adjoint, C’est son modèle de référence et on l’a vu le Premier 1 Août dernier ou elle s’est personnellement rendue sur la tombe de son idole pour lui rendre un hommage bien mérité. Ce geste a aussi été fait pour tous les anciens maires de que la ville de Lubumbashi a connu.

Depuis, Lauriane Kalombo Mwewa affectueusement appelée Maman Poutine continue avec le combat dans lequel elle s’est lancée et tient mordicus et contre vents et marées à redorer à Lubumbashi l’image qui lui revient.

Aujourd’hui elle reste dans les mémoires des Lushois comme la personne qui après le Feu Floribert Kaseba Makunko a mis la barre très haut et son successeur devra tout faire pour continuer avec la noble mission de faire de Lubumbashi ce qu’elle doit être.
Bon vent Maman Poutine.