Jean Pie Lay Lay


Jean Pie Lay Lay, Quand on décide de faire de l’animation télé sa passion une réalité au service de la promotion culturelle en RDC.

Jean Pie LAYLAY est un jeune conférencier, en même temps animateur culturel et producteur télé congolais âgé de 26 ans évoluant à Kolwezi dans la province du Lualaba. Ingénieur en électromécanique, il a intégré les médias par circonstances de vie. L’amour de bien faire ce travail l’a poussé à faire carrière dans la presse entant qu’animateur télé.

Il a commencé en Juin 2018 comme un simple stagiaire bénévole dans l’animation du programme matinal télévisé sur Wangu RT de Kolwezi. Le 31 décembre de la même année alors qu’il était encore stagiaire bénévole il a créé dans la même chaine un espace culturel dénommé dans la même chaîne CÉLÉBRITÉ À L’ANTENNE. Après une année et six mois il avait résolu de quitter Wangu car ayant une opportunité pour faire le même programme culturel sur les antennes de la télévision Mikuba où il évolue jusqu’à présent depuis novembre 2021.
Dans cette chaîne internationale Mikuba RT et dans l’espace de 8 mois ce jeune annimateur a réussi à convaincre plus d’un katangais et même pleins des pays africains sont très fans de son magazine qui a changé de nom en CELEBRITY TALK.
Etant sur CANAL+, Mikuba télévision était sûrement un des moyens qu’il lui fallait pour que la carrière du jeune homme producteur télé puisse exploser. Il est actuellement un des deux animateurs culturels de l’espace grand Katanga le plus influant sur les réseaux sociaux.

Qu’est ce qui passionne le plus Jean Pie dans le métier de professionnel de média ?
Je suis passionné par l’ensemble de ce qui se passe dans la presse mais plus particulièrement par la promotion de la culture régionale. Donner de la visibilité aux artistes et l’une des missions assignées par l’équipe de réalisation de l’émission que je produis.

Pouvez-vous nous parler de vos débuts, quelle est votre histoire, comment vous êtes-vous lancé la chronique culturelle ?
Comme dit dans la présentation, je suis entré dans le média comme un stagiaire bénévole et j’ai fait 7 mois de bénévolat. A mon entré j’étais un animateur de la matinale télévisée après six mois lors de la présentation d’une matinale spéciale qui séparait les années 2019 à 2020. Le 31 décembre 2019 est la date qui avait orienté ma carrière dans l’animation culturelle, ma façon de présenter l’émission, gérer le débat, prise des rubriques. Ce jour-là, avait convaincu plus d’un habitant de Kolwezi et cela étant arrivé aux oreilles du directeur général qui pendant que j’étais encore en pleine présentation de la dite matinale spéciale avait initié une réunion entre le DGA de l’époque Mr KAYO KANOWA et Mme KUKU PANU la direction de programme de l’époque aussi. Dans la réunion c’était les décisions sur ma carrière entant qu’animateur télé qui se prenaient.
A ma sortie du plateau lorsque mon programme de ce jour-là avait pris fin j’avais trouvé le DGA et la directrice de programme à la porte de sortie du plateau ils m’attendaient pour me féliciter de ce que j’avais fait puis m’avaient donné deux jours pour que je leur propose un cahier de charge d’une émission culturelle. Cela avait été fait selon leur délai, en fin Janvier 2020 j’avais débuté avec mon magazine qui en trois mois avait fait largement ses preuves. A partir de Wangu RT j’ai eu à recevoir presque tous les grands artistes musiciens et comédiens de l’espace grand Katanga.
Et comme le destin est sous le contrôle de Dieu il avait une prévision pour moi selon que je serais à Mikuba TV un jour. N’y pensant même pas une fois comme une surprise me tombant dessus après trois mois d’absences sur la scène médiatique une brèche sortie de la bonne foi du Manager GAEL RUFUM et l’appréciation de Mr Alain St Pierre MWAMBA j’ai été accueilli avec plein d’amours et c’est en novembre 2021 que ma carrière a eu la chance d’être sur la voie de sa transformation dès lors jusqu’à présent Dieu nous utilise encore à Mikuba RT, Gloire à lui ce n’est pas que le Lualaba qui est impacté mais le Katanga dans son ensemble puis pleins d’autres pays africains.

Qu’est-ce qui vous rend différent des autres chroniqueurs ?
Ce qui me rend différent des autres c’est mon style, je suis dans le buzz à petite provocation bien-sûr en gardant le respect de chacun de mes invités. Je ne réduis pas mes invités mais je les mets en confrontation entre eux. Et je transporte mon invité dans mon monde des joyeux pour qu’ensemble partageons de la bonne humeur auprès de ceux qui aiment nous regarder.

Est-ce facile de convaincre vos invités et quels sont les critères pour faire l’honneur d’être invité ?
Au début ce n’était pas facile mais Dieu merci quand l’émission a commencée à impacter tout le monde en veut. Les critères sont moindres, Pour les artistes il faut au préalable avoir dépassé la barre de 1.000 abonnés YouTube, avoir au moins deux chansons qui dépassent le 5.000 de vues, être assez actif sur les réseaux sociaux. Avoir une certaine notoriété dans sa région. Ou carrément être une légende dans son domaine. Pour les opérateurs culturels faut être connu par plusieurs artistes et acteurs culturels même si la population ne te connait pas.

Vous êtes aujourd’hui un présentateur de renom, comment préparez-vous vos émissions ?
Exactement, l’émission est préparée en équipe. Je suis dans une équipe de Sept personnes et chacun à son rôle. L’équipe reçoit de demande des artistes qui veulent être pris dans l’émission et regarde ceux qui remplissent les conditions pour être et par là on fait un calendrier mensuel. Chaque dernière semaine du mois on se met à travailler sur la stratégie mensuelle ainsi que les invités à prendre.

Quels sont vos projets ?
Les projets sont très nombreux et pour parler de certains, nous voulons amener un nouveau style dans l’animation culturelle katangaise en particulier et congolaise en général. Nous voulons d’ici 2023 arriver à internationaliser un musicien Lualabais, un photographe katangais et un dessinateur. Pour ne parler que des deux. Au nom de l’émission avec mon équipe on travaille sur un festival international qui commencera à se tenir chaque année à Kolwezi et un séminaire de formation annuelle pour tous les opérateurs culturels de la région grand Katanga.

A quels défis êtes-vous confrontés dans la réalisation de votre métier ?
Personnellement nous nous sentons limités sur notre productivité. Les entreprises auprès desquelles nous allons solliciter les partenariats gagnant-gagnant ne sont pas prêtes à collaborer avec nous, ce que nous voyons dans la presse kinoise, nos entrées étant faibles, nous sommes dans l’impossibilité de faire vivre les projets à intérêt régional. La rentabilité sur le plan économique est une des choses qui nous bloque grave.

Comment les lecteurs d’Empreinte Magazine peuvent t’ils vous aider ?
Les lecteurs de ce grand magazine peuvent nous prêter main forte pour que l’on atteigne les objectifs fixés et arriver à vendre l’art et la culture de notre région. Ceux-là qui sont chefs d’entreprises ils peuvent nous accompagner entant que des partenaires auxquels nous donnerons la visibilité internationale de leurs produits et entreprises avec une contrepartie contractuelle. Grace à ce magazine on espère avoir les ambassadeurs qui voudront bien nous porter main forte et à tous les mécènes qui nous lisent en ce moment je prie de comprendre que je suis une mine d’or capable de vendre leurs noms au-delà de la RDC, puis faire la fierté de notre région.

Merci à vous Jean Pie et bonne année 2023
C’est moi qui vous remercie.